GEN PAUL (1895-1975) - LE BOULODROME, CHEZ LA MÈRE PAILLE À MONTMARTRE, - VERS [...]

GEN PAUL (1895-1975) LE BOULODROME, CHEZ LA MÈRE PAILLE À MONTMARTRE, VERS 1926 Huile sur toile Signée en bas au milieu Oil on canvas; signed lower middle 73 x 92 CM - 28 3/4 x 36 1/4 IN.PROVENANCE Vente, Me Watine-Arnault, Paris, Drouot Montaigne, 14 mars 1993, lot 5. Acquis au cours de cette vente par les parents de l’actuel propriétaire. Puis par descendance. Collection particulière, France. Une attestation de Monsieur Harman, secrétaire du Salon d’Automne, en date du 8 juillet 1992, déclarant que l’œuvre a figuré au Salon d’Automne de 1926, sous le n° 1077, sera remise à l’acquéreur. Le catalogue de la vente de 1993 mentionne l’existence d’un certificat de Monsieur Roussary (Musée de Montmartre) qui n’a pas été conservé. Un certificat de Madame Gabrielle Abet-Gen Paul, en date du 17 juin 1992, sera remis à l’acquéreur. Monsieur Patrick Offenstadt a confirmé l’authenticité de cette œuvre. Un certificat pourra être obtenu auprès du Comité Gen Paul sur demande et à la charge de l’acquéreur. EXPOSITION Probablement : Paris, Palais des beaux-arts, Société du Salon d’Automne, 1926, n° 1077. «Il est étonnant de constater combien Gen Paul est proche de Willem de Kooning, le représentant le plus important de l’»action painting». Tous deux possédaient une forte intensité gestuelle, tous deux utilisaient des symboles. Tandis que de Kooning modifiait sans cesse la signification des signes qu’il inventait, Gen Paul en conservait le sens une fois déterminé. L’un et l’autre travaillaient sans relâche, dessinant sans interruption. Tous deux attribuaient une grande importance à la forme et à la composition. En effet, Gen Paul était un maître de la composition, il ne laissait rien au hasard. Chaque coup de pinceau correspondait à une intention, le plus petit détail était à sa juste place. Il disait en parlant de sa méthode de travail : ‘Il n’y a pas d’œuvre qui ne comporte une ossature, une structure… Quand on attaque une toile, on commence avec de grosses brosses, et on termine par un point ; mais il faut que chaque centimètre corresponde à une volonté’.» Carlo. A. Marca, Gen Paul, 1895-1975, Rétrospective, Catalogue d’exposition, Menton, Palais de Carnolès, Musée des beaux-arts, Les amis de Gen Paul, Paris : 1993, p. 18.